
Livre découvert grâce à lecteurs.com est à l’ Opération les explorateurs du polar. Merci à eux !
Dans les années 70, Mette tout juste 3 ans disparaît du bac a sable dans lequel elle jouait. 25 ans plus tard, sa mère Maja est toujours hantée par ce jour maudit, ne pas savoir ce qui est arrivée à sa fille est pire que tout. Alors que la date de prescription approche à grand pas, elle décide de faire appel à un détective privé Varg Veum pour jeter un œil sur le dossier d’enquête concernant la disparition de sa fille.
Varg Veum saint patron des causes perdues se plonge dans cette enquête et part à la découverte des premières communautés d’habitation. Difficile de raviver les mémoires après tant d’années surtout quand la plupart des témoins de l’époque ont déménagé ou se montrent réticents.Luttant conter son addiction à l’aquavit tout en ce concentrant sur l’enquête , Varg va de secrets en mensonges jusqu’à obtenir la vérité.
Pour moi il s’agit du premier roman de Gunnar Staalesen que je découvre malgré une belle bibliographie et je dois dire que le style d’écriture m’a beaucoup plu. La psychologie des personnages est bien travaillée et quelques lignes suffisent pour cerner les protagonistes sans que cela tombe dans la caricature. Les personnages ne sont pas parfaits, ils sont juste humains.
Les chapitres relativement court donnent du rythme à l’histoire et rendent la lecture agréable. Les indices sont savamment disséminés tout au long du récit,le tout accompagné de deux ou trois rebondissements qui nous font douter de nos propres déductions jusqu’à la révélation finale qui pour ma part ne faisait pas partie de mes hypothèses.
Ce fut un vrai plaisir de lecture, je trouve que les polars scandinaves ont une atmosphère bien à eux qui nous entraîne directement en plein cœur de l’histoire.
J’ai d’ores et déjà ajouté la série des Varg Veum dans ma PAL.
Livre disponible aux éditions Gaïa dans la collection Gaïa polar – 9782847208719 – 21 €