
Plongez dans un thriller haletant où la vengeance devient un art… et un poison.
Dès les premières lignes, Mikael Tournaire nous embarque sur l’autoroute A6, dans une course effrénée menée par un mystérieux conducteur au masque gothique. Une virée nocturne qui n’a rien d’innocent : au bout du chemin, une cible bien précise, un lieutenant de police nommé Giovanni Reggio. Entre accélérations vertigineuses, musique d’opéra et paysages à peine effleurés du regard, le décor est planté : l’ombre de la mort plane, et l’orchestre macabre s’accorde.
L’intrigue, sombre et rythmée, alterne entre tension psychologique et action brutale. Le lecteur suit un antagoniste aussi imprévisible que charismatique, dont les motivations profondes se dévoilent par touches, entre souvenirs douloureux et dialogues teintés d’un humour noir glaçant.
Face à lui, les forces de l’ordre, prises dans une toile savamment tissée, se retrouvent à jouer un jeu où chaque mouvement est anticipé par ce maître manipulateur.
Points forts :
- Une écriture visuelle et cinématographique, qui plonge dans une atmosphère immersive.
- Des personnages marqués par leurs failles et leurs zones d’ombre, qu’ils soient du bon ou du mauvais côté de la loi.
- Un rythme qui ne faiblit jamais, ponctué de scènes marquantes où la tension monte crescendo.
- L’originalité d’un tueur qui manie autant les armes que les mots, et pour qui la mise en scène est une signature.
Ce roman, premier volet de la série L’Odyssée du veilleur, séduit autant par son intensité que par la complexité de ses protagonistes. On y retrouve le parfum des polars nerveux, où l’on tourne les pages avec cette envie compulsive de connaître la suite… tout en redoutant ce que l’on va découvrir.
En refermant On a l’éternité pour se venger, on garde en tête cette question : jusqu’où peut aller un être humain lorsque la vengeance devient la seule raison de vivre ?
ÉDITEUR : Lys Bleu Éditions PARUTION : 03/10/24 NOMBRES DE PAGES : 338 GENRE : THRILLER NOTE : 4.5/5
